Il n’a pas échappé au lecteur attentif que Michel Nussbaumer, qui a réalisé le bulletin paroissial durant plus de trente ans, bien avant donc la création de la communauté de paroisses, a souhaité passer la main. Nous le remercions vivement de la disponibilité, de la rigueur et de la compétence avec lesquelles il s’est fidèlement attelé à cette tâche durant toutes ces années. On ne se représente que très peu, une fois le bulletin achevé, le nombre d’heures qu’il a fallu y consacrer,depuis la collecte des articles et la patiente mise en page jusqu’à l’impression et la distribution.
Nous remercions également Jean-Louis Gutzwiller qui a très volontiers accepté de prendre le relais. C’est une nouvelle étape pour La Passerelle qui va un peu évoluer. D’abord, dans sa mise en page, non seulement parce que l’outil informatique ne sera plus le même, mais aussi parce qu’il sera davantage conçu comme un complément du site Internet. Les articles et les photos mis en ligne ne seront plus systématiquement publiés dans le bulletin pour inciter à consulter davantage le site qui n’est utile que s’il est alimenté et fréquenté régulièrement. On rétorquera que tous n’ont pas accès à Internet. C’est exact, mais ce serait l’occasion pour les plus jeunes connectés en quasi permanence de les visionner avec les plus anciens, sur leur téléphone ou leur tablette, exactement comme on le fait pour ses photos de vacances !
Ensuite, par sa taille et sa fréquence de parution. Le bulletin sera amputé de quatre pages et ne paraîtra désormais plus que quatre fois dans l’année, au début de chaque trimestre. Alors que les Fabriques s’inquiètent de temps à autre du coût non négligeable du bulletin qui est distribué gratuitement et largement, ce sera une manière de le réduire légèrement. Plusieurs idées ont émergé et restent à approfondir : le rendre payant, organiser une quête annuelle ou un appel aux dons, y insérer des annonces publicitaires, ne le distribuer qu’à ceux qui demandent à le recevoir… Pour le moment, il paraît important qu’il continue à être distribué gratuitement au plus grand nombre, qu’il soit lu ou non, ou même jeté dans le sac de tri. Car si l’Église ne manifeste plus par ce biais qu’elle est présente et ouverte à tous, d’autres auront vite fait d’occuper de façon bien moins désintéressée la place laissée vide – et le font d’ailleurs déjà !
Certains regretteront peut-être que La Passerelle ne soit plus comme avant. N’oublions pas que le bulletin paroissial n’est pas une fin. Il n’est qu’un moyen qui permet à l’Église d’être visible, d’informer de ce qu’elle est et de ce qu’elle fait. On aurait beau réaliser le plus fabuleux des bulletins, si notre vie avant tout ne reflète pas l’Évangile, cela ne sert à rien !